Elle s'observe essentiellement chez l'enfant.

L'incubation est longue (entre 1 et 3 mois). Dans la grande majorité des cas, le sujet infecté ne présente pas de symptômes. Dans moins de 10 % des cas, le patient peut présenter des signes cliniques.

Consultation

Lors de la primo-infection tuberculeuse, le médecin enquêtera sur l'entourage du patient (familial, professionnel, scolaire) pour retrouver la personne à l'origine de la contamination et toutes autres personnes susceptibles d’avoir également été contaminées.

L'examen clinique est le plus souvent normal mais il peut parfois révéler une augmentation de volume du foie et de la rate à la palpation abdominale, des ganglions, une conjonctivite.

Le diagnostic de la primo-infection tuberculeuse repose sur :

  • La radiographie pulmonaire qui révèle des ganglions et chancre d'inoculation ("petite boule" intrapulmonaire);
  • Le test d’intradermoréaction à la tuberculine : les résultats tout d’abord négatifs lors de contrôles antérieurs deviennent brusquement positifs ; ce virage ne survient que 1 à 3 mois après le contage (c’est à dire la transmission par contact avec une personne porteuse de la bactérie de la tuberculose).

Le bacille de Koch n'est pas retrouvé dans les crachats à ce stade de la maladie. Les examens biologiques de laboratoire retrouvent des éléments en faveur d'un état inflammatoire.

Chez le nourrisson, le médecin effectuera un examen neurologique complet : la ponction lombaire est systématique pour analyser le liquide céphalorachidien à la recherche d'une méningite.

Evolution de la primo-infection

Lorsque la primo-infection est reconnue et traitée correctement, elle se guérit.

Dans certains cas, des complications se développent :

  • Pleurésie tuberculeuse (épanchement liquidien dans la plèvre) ;
  • Compression des voies respiratoire (à cause du gonflement des ganglions situés à leur proximité) ;
  • Disséminations de la bactérie par voie sanguine dans l'organisme.